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Madame Pas Contente
13 octobre 2005

Il y aurait mille manières

De raconter ce qui suit, et Madame Pas Contente doit en choisir une, alors allons-y :
Le Décors : une rue de la GrandeVille, à proximité de la Préfécture.
Les Acteurs : Monsieur Casse-Pieds et son vélo (réparé !), ainsi qu'un automobiliste et sa voiture (là, ya déjà plus trop de suspense...), et puis les Pompiers et la Maréchaussée.
Le Film : Monsieur Casse-Pieds sur son vélo, se rentrait tranquillement dans ses pénates, après avoir fait le changement d'adresse sur la carte grise de la GrognonMobile. Soudain, un automobiliste peu scrupuleux (pas comme Madame Pas Contente qui a l'honneteté de prévenir avant d'écraser de tenter d'écraser les gens) a ouvert la portière de son véhicule. Ping, Paf, Pouf, le vélo s'encastre dans la portière, et Monsieur Casse-Pieds fait un soleil par dessus, non s'en s'être cruellement quasi-empalé au niveau du thorax contre l'angle de la susdite portière. Monsieur Casse-Pieds ne peux plus respirer, et l'agresseur le secoue comme un prunier avant de se précipiter vers l'hôtel tout proche afin de prévenir les pompiers. Les rouges et les bleus débarquent (on dirait un match de foot là !), et l'agresseur commence par prétendre que Monsieur Casse-Pieds aurait embouti l'arrière de son véhicule (qui était stationné, soit dit en passant, sur un emplacement interdit au stationnement). Sur le fait, arrive SuperMan un témoin qui s'excite en disant "J'ai tout vu, c'est pas vrai" et qui raconte la véritable scéne tragique qui s'est déroulée sous ses yeux ébahis. L'agresseur, forcé de se rétracter, acquiesce, et Monsieur Casse-Pieds est conduit aux urgences de l'hôpital. Il éteind son portable. QUATRE heures plus tard, il est libre (sans ordonnance, sans antalgique, mais avec quelques magnifiques radios). Il tente d'allumer le portable qui lui dit méchament "ya plus d'batterie".
Il se rend au commissariat pour avoir copie du constat : pas encore établi (vive les fonctionnaires !), puis à l'hôtel pour récupérer les restes de son vélo qui y avaient été entreposés, puis rentre, à pieds (!!!).
Bilan : côtes félés (ou si c'est pas ça, c'est bien imité), un rhume qui le fait tousser (donc mal aux côtes encore +), et un vélo bon pour la décharge.
Ce qui inquiète Madame Pas Contente, c'est l'adage suivant : "Jamais deux sans trois"...

velo2

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Commentaires
M
Pas question que je le dorlotte... Quand c'est moi qui souffre, il ne me dorlotte pas => je fais pareil, non mais !<br /> C'est vrai qu'il s'en sort bien : pas une égratignure en dehors de la plaie sur le thorax... Vive les gants ! Et merci au p'tit ange qui veille sur les cyclistes (je crois pas que c'est moi qui viens d'écrire ça...)
C
Des côtes félées, ça fait mal longtemps ça. N'empêche qu'il aurait pu se faire beaucoup plus mal, il s'en sort bien. <br /> Te voilà contrainte à le dorloter, ton chéri... ;o))
M
M'en parle pas, ça va déclencher une guerre : il a encore trouvé le moyen d'échapper au portage des trucs lourds => si ça continue, on aura plus d'amis....<br /> Et puis du coup, lui qui devait changer de boulot début décembre, je sais pas si ça va pas être un peu compromis...
B
...dans le club des "mon keri a des cotes felées". Moi, ou plutot lui, je sais pas trop, en tous cas, ca a dure 2 bons mois minimum. Alors, bon-bon courage !<br /> De plus, ce serait pas ce week-end que la maison du bonheur devait acceuillir sa famille de pascontents- cassepieds ?? <br /> Allez, ca va bien se passer. ;o)<br /> Bizzzz
M
Ne peut pas rester insensible à l'épreuve que tu traverses (avec brio, je n'en doute pas).<br /> On ne penses pas à remercier le ciel pour la santé de nos enfants. Et puis Ulysses est tellement attachant !
Madame Pas Contente
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